La norme
AFNOR
Accueil Météo Sécurité Planche 5ème ligne Accessoires Navigation Web Contact News

La norme AFNOR pour la sécurité du kitesurf

English version     retour à la page d'accueil

Pourquoi une norme

Suite à de graves accidents dont celui de Loulou, causés par des systèmes de sécurité défectueux la FFVL a mis sur pied un projet de norme AFNOR pour les systèmes de sécurité pour le kitesurf. Par système de sécurité on entend un dispositif capable instantanément d'annuler ou de réduire suffisamment la traction de l'aile en cas de situation dangereuse. La norme définit des critères de fonctionnement, accessibilité, facilité de manoeuvre, force à exercer pour déclencher le largage et des tests pour le vérifier sous charge. Le but est d'empêcher la commercialisation de systèmes inefficaces et donc dangereux.
Votre coopération est vivement souhaitée, en particulier sur certaines questions polémiques.

Le texte du projet de norme

Vous pouvez trouver le texte du projet de norme:

Participez a l'amélioration de la norme

Nous espérons que cette norme aura un impact important sur la conception et la conception des systèmes de sécurité. Elle peut devenir une norme internationale (ISO) et à terme faire disparaître du marché tout système qui ne sera pas conforme.

Il y a donc deux dangers si le texte est mal rédigé:

Il y va de notre sécurité, de celle de vos proches qui pratiquent aussi. Donc, participez à la correction du projet, donnez vos commentaire sur le forum du CNK, rubrique sécurité, avant le 25 mars 2005

Téléchargez la synthèse des commentaires rassemblés par le CNK au 22 mars 2005

Questions polémiques

Si vous n'avez pas le temps d'étudier tout le texte, voici quelques questions importantes sur lesquelles il nous faut un maximum d'avis: ( à poster sur le forum du CNK , de préférence avec le numéro de paragraphe concerné par votre remarque).

1) Déclenchement intempestif.

Par déclenchement intempestif on entend un déclenchement non voulu par l'utilisateur, alors qu'il n'y avait pas de situation d'urgence.

Pour le pratiquant sur l'eau de déclenchement intempestif est fort ennuyeux car il oblige a un redécollage de l'eau, éventuellement un démêlage des lignes, mais si il se produit à l'écart d'obstacles et d'autres pratiquants, il est sans grand danger.
Ce n'est pas le cas du snowkite où le relief peut permettre des sauts longs et à grande hauteur où un déclenchement intempestif pourrait occasionner de graves blessures.

Questions:

Il manque dans la norme une définition précise des tests à effectuer pour vérifier l'absence de déclenchement intempestif. Bien sur on ne peut pas imaginer tout ce qui pourrait provoquer un déclenchement, mais déjà si on teste les cas les plus classiques, accrochage du système dans une partie du harnais, pression contre le corps, positions originales comme le faky, etc on évitera des systèmes mal conçus.

2) Force pour actionner le déclencheur

La norme donne un maximum de 10 daN (environ 10 kg) et un minimum de 5daN pour le snowkite. Ces forces me paraissent élevée pour la pratique sur l'eau. Notez qu'il n'est pas imposé de force minimum pour les systèmes à utilisation nautique, mais si un fabriquant ne veut produire qu'un seul modèle, il va se caler sur la norme la plus exigeante, mais si je la trouve peu adaptée pour l'eau.

On a deux priorités différentes suivant la pratique:

Sur l'eau les ailes sont plus grandes pour fournir une puissance capable de sortir le kitesurfer de l'eau et de le faire planer, cette puissance est dangereuse à terre et nécessite des systèmes de sécurité très faciles et très rapides à déclencher.

Sur terre (mountainboard) ou sur neige (snowkite) les ailes sont plus petites car la glisse ou le roulement demande moins de puissance. Mais une chute provoquée par un déclenchement intempestif est plus dangereuse.

Plutôt que d'imposer une force minimum de déclenchement je serai partisan qu'elle soit affichée sur l'emballage du produit.

Un autre point délicat concernant cette force de déclenchement est le mouvement nécessaire pour l'appliquer: 5daN c'est trop dur pour actionner une gâchette avec un ou deux doigts, c'est acceptable pour repousser une barre à deux mains.

A titre de comparaison, mon déclencheur à bague pour mousqueton Wichard s'actionne avec une force de 1,5daN seulement.

La synthèse des commentaires faits au 22 février

Voici les commentaires déjà fait au 22 février. En bleu, le texte correspondant de la norme. En vert les auteurs des commentaires.

La synthèse définitive du 22 mars est disponible ici.

2 Termes et définitions

2.8
lien de sécurité (communément appelé leash)
lien de rétention résiduel permettant au pratiquant de conserver une liaison avec son aile après avoir réduit
suffisamment et dans un temps fixé par la norme l’effort de traction sur le point d’accrochage principal

M56: définir le lien de sécurité comme un leash d'aile (et pas leash uniquement), pour ne pas confondre avec les autres leash.

2.9
situations d’utilisation du système de sécurité considérées prévisibles
les situations prévisibles les plus fréquentes d’utilisation du système de sécurité sont celles définies par l’axe de
traction vers le haut compris dans un angle de 15° à 90° maximum par rapport à l’axe du pratiquant, celui-ci étant
situé dans un secteur angulaire de 0° à 45° par rapport à la verticale (voir Figure 1)

M56: fig.1 incompréhensible : vue en plan, en coupe, légende pas très claire, pas de notion d'échelle : gagnerait à être représentée dans le même esprit que les figures du brevet du KCS.

saucisseman:Le secteur de test est trop restreint. Il doit aller de l'axe vertical du pratiquant à l'horizontale devant lui, même si il est incliné en arrière. Dans l'exemple de la figure avec une inclinaison de 30 degré, ça ferait un secteur de 120 degrés. Justification: le largage s'effectue dans des conditions extrêmes et j'ai déjà largué dans les deux situations suivantes:

Voir en rouge le nouveau secteur de largage.

ridezebigone: le schéma sur les angles me semble incomplet : ne manque t-il pas une 3ème dimension??? si c'était également possible de larguer lorsque la traction ne se fait pas face au pilote mais aussi avec disons un angle de +/-100° pour larguer quand on navigue en fakie, blind ou autre position farfelue.

3 Exigences de sécurité

3.1.1 Conception du système de sécurité
Le système de sécurité se compose de deux parties distinctes permettant de répondre aux objectifs :
. de la première phase d’annulation ou de réduction de l’effort de traction au moyen d’un déclencheur actionné
par un organe de commande ;
. de la deuxième phase de libération de l’aile de traction au moyen d’un libérateur actionné par un organe de
commande.
Ce système de sécurité peut-être :
. soit indépendant du système de pilotage ;
. soit intégré avec le déclencheur dans le système de pilotage.
Le matériel doit être réalisé en respectant les tolérances de fabrication définies par le concepteur garantissant un
fonctionnement conforme à la norme.
Le matériel ne doit pas permettre d’erreurs de montage ou de remise en oeuvre pouvant nuire au fonctionnement
conçu par le fabricant

aventout: 1-faut choisir entre réduction et annulation de l’effort de traction, moi je veux de suite l’annuler en larguant !
2-idem indépendant ou intégré, moi je suis pour l’intégration

Philippe33: L'évolution doit aller vers "l'intégration du déclencheur " au système de pilotage (Fone, Océan rodéo )

ridezebigone: cela est peut être décalé par rapport au but premier du document (annulation de l'effort et désolidarisation) mais pour éviter au futur utilisateur se retrouver avec un super largueur mais impossible à remonter, ne faudrait il pas ajouter une petite ligne qui précise que le système peut être remonté sans outils ou pièces de rechanges et à la main en quelques minutes ( pas un système de sécu qui coupe le bout qu'il faut changer à chaque fois )

3.1.4.2 Accessibilité
L’organe de commande du déclencheur et l’organe de commande du libérateur doivent être aisément accessibles
dans les situations prévisibles d’utilisation les plus fréquentes décrites au paragraphe 2.9.

M56: la notion "aisément accessible" me semble trop floue. Qui en jugera à l'homologation? Un pratiquant confirmé? Un débutant? Une personne de l'Afnor? Je pense que selon la personne ce jugement pourra être différent. Le mieux et de définir avec détail cette notion plus précisément : distance, position par rapport à un repère, autre (j'ai pas la solution...)

saucisseman: La nouvelle situation décrite au paragraphe 2.9 (aile à l'horizontale, pratiquant très incliné en arrière), implique une plus grande distance entre les épaules et la barre. Il est important d'en tenir compte pour l'accessibilité.

3.1.4.3 Déclenchement ou désolidarisation accidentel
L’organe de commande du déclencheur et l’organe de commande du libérateur ne doivent pas dans une situation
de pilotage normale et prévisible, engendrer de risques de d’actionnement intempestif du système de sécurité.

M56: idem. C'est quoi "intempestif"?. cf. le largueur takoon 2003, jugé "déclenchement non intempestif" par takoon au début puis changement d'avis par la suite après retour des utilisateurs --> Dans quelle mesure et en général, l'accord de la norme pourra-t-il être remis en cause par les plaintes d'un nombre significatif (une 30aine?) de pratiquants sur un système donné ?

ridezebigone: vérifier qu'aucun largage intempestif n'a lieu quand le pilote n'est pas face à la voile, personnellement j'ai déjà eu des soucis avec mon premier largueur que j'avais bricolé et qui déclenchait tout seul quand je naviguais trop toilé en fakie!

3.1.4.4.2 Axes de mise en oeuvre
L’ergonomie et la cinématique de l’axe de mise en œuvre doivent être compatibles avec les mouvements
physiologiques des membres supérieurs.
Lorsque l’axe de fonctionnement du déclencheur par tiré, poussé ou rotation est défini par conception/construction,
le sens doit être identifié et marqué.

M56: comment indiquer le sens si plusieurs axes sont possibles pour déclencher (un seul sens de marquage pris en compte ici)

Philippe33: Les cas d'arrachages par l'arrière ne sont pas prévus,suite à de mauvaises réceptions,là seules solutions:
lâcher la barre ou pousser la barre car ce sont des situations où l'accès à tout largueur est impossible.

3.1.4.4.3 Risque induit lors du déclenchement ou de la désolidarisation
La mise en œuvre de l’organe de commande ne doit pas comporter de risque significatif pour le pratiquant.

M56: risques significatif : à définir plus précisément --> risques du type coupant, pinçant, contondant,...

3.1.4.6 Capacité de fonctionnement dans les environnements physico-chimiques
Le système de sécurité doit pouvoir fonctionner dans un environnement humide, salé et sablé.

M56: rajouter neigeux, froid, gelé (<0°C), ensoleillé, ... et d'une manière générale, compatible avec les conditions de pratique du kite (qui peuvent donc parfois être extrêmement froides en kite snow).

saucisseman: simplement ajouter que l'aspect froid et gel est traité dans l'annexe B pour la pratique terrestre.

3.1.6 Stabilité de la performance du matériel dans le temps
Le fabricant doit préciser dans son manuel d’utilisation la périodicité de remplacement du matériel du système de
sécurité dans des conditions normales d’utilisation et d’entretien.

saucisseman: Ajouter: Le fabricant doit préciser la périodicité de l'entretien et de la vérification du fonctionnement. Certains systèmes existants deviennent inopérant par rigidification d'éléments textiles causée par le sel de la mer.

3.2.1.3 Force à déployer
La force maximale à déployer sur l’organe de commande doit être inférieure ou égale à 10 dan d’une part sous
une charge de traction appliquée sur l’accrochage principal de 2 fois, 1,5 fois puis 1 fois le poids maximum
d’utilisation préconisé par le constructeur et d’autre part sous une faible charge de traction de 15 dan
A l’issue des essais, le système ne doit pas présenter de déformation plastique empêchant son fonctionnement.

saucisseman: 10 dan, ça me parait beaucoup. C'est la force nécessaire pour soulever un seau de 10l d'eau, c'est lourd!
Pour donner une idée, mon mousqueton wichard déclenche à 1,5 dan
Suggestion: mesurer la force de déclenchement des systèmes actuels pour donner un idée des besoins.

Mais 10daN sur un système neuf en parfait état c'est trop , ça veut dire 15, 20daN ou plus si le système est dégradé par le sable, le sel ou le gel.

De même une "faible" charge de traction de 15 dan, c'est pas si faible que ça. Certain pratiquant larguent sous une tension presque nulle pour anticiper une brutale reprise de puissance de l'aile.

ridezebigone: le largage sans tension dans les lignes me parait aussi très important, je pratique le snowkite, le kiteboard et le flysurf et en terrestre je largue souvent en préventif quand il n'y a pas de tension dans les lignes (après une gamelle, l'aile au sol ...) pour éviter de me faire tracter au sol si l'aile reprend le vent (que ce soit en caisson ou en boudin). Les 10daN semble trop important pour déclencher à une main et sans traction dans les lignes

aventout: 10 dan, c’est 10 fois trop, il faut pouvoir larguer à 1.daN !

Philippe33: 10 dan c'est trop,15 dan sous faible charge:non ,il,faut pouvoir actionner "le déclencheur" lignes détendues ,avec 1 dan


rahan: Le poids du pratiquant. Cette notion n'est probablement pas bonne car en dynamique les forces appliquées au matériel sont bien supérieures.
D'autre part pourquoi ne pas fixer une limite unique valable pour tous les matériels ? Quel est l'intérêt d'avoir des systèmes homologués pour des poids différents ?
Force de déclenchement
La difficulté d'appliquer la force nécessaire au déclenchement dépend directement du type de sécurité.
10 dança fait effectivement beaucoup pour déclencher une bague, mais pour un système à pousser de barre, ce n'est pas suffisant pour éviter les déclenchements intempestifs.


4 Méthodes d’essais

4.1.1 Échantillonnage
Les essais sont effectués sur un échantillon parmi 5 échantillons fournis par le constructeur ou le distributeur.

M56: avec déclaration (sur l'honneur ou autre du style) du constructeur que ces échantillons sont strictement identiques aux largueurs qui seront commercialisé

4.3.1.2 Protocole préalable
Afin de réaliser les essais décrits ci-après, il convient de respecter le protocole préparatoire suivant :
Pour la mise en charge du système à tester, relier un point fixe au point d’accrochage principal. Une traction
modulable est appliquée à l’autre extrémité du système.
Le déclencheur à neuf est soumis à une succession de 10 mises sous tension avec une charge de 2 fois le poids
maximum d’utilisation préconisé par le constructeur appliquée au point d’accrochage principal.
NOTE : cette mise sous tension préalable a pour objectif de mettre en forme les éléments de l’assemblage constitués
notamment par du matériel textile ou plastique.

saucisseman:La mise en forme des éléments textiles ne devrait elle pas être à la charge du fabricant? Ce protocole signifierait que la sécurité n'est pas active avant une session d'utilisation dans de fortes conditions. C'est un concept dangereux. Le système de sécurité doit être pleinement opérationnel dès sa première utilisation. Pour un débutant, la probabilité de devoir larguer dans les premières secondes à cause d'une erreur dans le montage des lignes de sa nouvelle aile n'est pas négligeable.

4.3.1.3.2 Accessibilité
Configuration des essais :
Pour faciliter la réalisation des essais le testeur est en position verticale et équipé d’un harnais.
Le système de sécurité est soumis à un effort de traction de 10 dan
L’axe de traction est positionné successivement dans les trois directions suivantes:
. vers le haut ;
. à 45° ;
. à l’horizontale.
Il est vérifié que l’organe de commande est aisément accessible.

M56: le profil du (ou des)testeurs doit être précisé.

saucisseman: oui, donner sa taille et son poids.
Et ajouter une 4ème position:- à l'horizontale, le testeur étant penché en arrière pour résister à une forte traction. Ce qui veut dire un angle de traction vers le bas par rapport à l'axe vertical du testeur.

4.3.1.3.3 Déclenchement ou désolidarisation accidentel
A l’issue de l’essai décrit au paragraphe 4.3.1.3.2, il est vérifié que le déclencheur ou le libérateur ne peut pas être
actionné de façon intempestive.

M56: c'est quoi la notion "intempestive"? ne dépend elle pas de l'utilisateur? j'ai pas de réponse à cette question.

4.3.1.3.4 Mise en œuvre
Configuration des essais :
Pour faciliter la réalisation des essais le testeur est en position verticale et équipé d’un harnais.
Le système de sécurité est soumis à un effort de traction de 10 dan
L’axe de traction est positionné successivement dans les trois directions suivantes:
. à 15° par rapport à la verticale ;
. à 45° ;
. à l’horizontale.

M56: le profil du (ou des)testeurs doit être précisé.

4.3.1.3.4.2 Axes de mise en œuvre
Il est vérifié que l’ergonomie et la cinématique de l’axe de mise en œuvre sont compatibles avec les mouvements
physiologiques des membres supérieurs.
Il est aussi vérifié que le sens de déclenchement défini par conception/construction est identifié et marqué.

M56: comment indiquer le sens si plusieurs axes sont possibles pour déclencher (un seul sens de marquage pris en compte ici)

4.3.1.3.5 Capacité de fonctionnement dans les environnements physico-chimiques
Configuration des essais :
Les essais suivants sont réalisés après les essais spécifiques décrits respectivement aux paragraphes 4.3.2.1 pour
le déclencheur et 4.3.2.2. pour le libérateur.
4.3.1.3.5.1 Dans un environnement humide
Le matériel est immergé dans un bain d’eau salée à 10 % et sablée à 75 % de son volume. Il est malaxé pendant
10 s.
Sans nettoyage, ni séchage, il est procédé aux essais décrits au paragraphe 4.3.2.1.3 sous une charge de 15 dan
puis sous une charge de 2 fois le poids maximum d’utilisation préconisé par le constructeur appliquée au point
d’accrochage principal et aux essais décrits au paragraphe 4.3.2.2.3 sous une charge de 15 dan puis sous une
charge de 1,5 fois le poids maximum d’utilisation préconisé par le constructeur.
Les exigences définies doivent être respectées.
4.3.1.3.5.2 Dans un environnement sec
Le matériel est malaxé dans un volume de sable sec pendant 10 s.
Sans nettoyage, il est procédé aux essais décrits au paragraphe 4.3.2.1.3 sous une charge de 15 dan puis sous
une charge de 2 fois le poids maximum d’utilisation préconisé par le constructeur appliquée au point d’accrochage
principal et aux essais décrits au paragraphe 4.3.2.2.3 sous une charge de 15 dan puis sous une charge de
1,5 fois le poids maximum d’utilisation préconisé par le constructeur.

saucisseman: ajouter à la fin du paragraphe une référence à l'annexe B pour la pratique terrestre et sur neige, pour traiter les problèmes de gel.

Suggestion d'un essai supplémentaire: Le matériel est trempé dans une solution fortement salée, puis laissé séché à l'air libre pour une durée qui reste à déterminer, au minimum un ou 2 jours.
- Sous l'action du sel, les parties textiles ne doivent pas présenter de raideur empêchant le fonctionnement.
- Les parties métalliques ne doivent pas présenter de corrosion.

rahan: Le sable: C'est bien de faire des essais avec du sable, mais dans le cadre d'une norme il faut être plus précis : il faut définir la granulométrie du sable en question. Tout le monde a déjà remarqué comme certains sables coincent davantage le matériel que d'autres.

4.3.2.1.1 Mesure du temps de fonctionnement
Configuration de l’essai :
Le testeur est équipé d’un harnais et est ballasté pour atteindre le poids maximum d’utilisation préconisé par le
constructeur.
Le pratiquant est suspendu au point d’accrochage principal.
L’axe du pratiquant est incliné successivement dans deux positions différentes :
. à 15° par rapport à la verticale ;
. à l’horizontale.
Le testeur a les deux mains sur la barre, en position choquée.
La mesure du temps depuis la position de départ décrite ci-dessus jusqu’à la fin du déclenchement doit être
inférieure à 2 s.
Cet essai doit être reproduit au moins 5 fois.

M56: utiliser le même terme "testeur" ou "pratiquant" pour tout le paragraphe, sinon on peut penser qu'il s'agit de deux personnes différentes. Quel est leur profil?

aventout: 2secondes ? C’est trop, souvent tu es parti en vrille, c’est trop tard !

5.1 Instructions relatives au consommateur

saucisseman: ajouter la force nécessaire au déclenchement. Ceux qui préfèrent des largueurs durs prendront des forces au delà de 5daN, ceux qui les préfèrent, faciles a déclencher prendront en dessous de 5daN.

Faire ajouter aux conseils d'entretien, une périodicité de vérification, surtout pour les sécurités qui ne sont jamais actionnées en temps normal.

B EXIGENCES SPÉCIFIQUES AUX PRATIQUES NON-NAUTIQUES
3.2.2.3 Force à déployer

saucisseman: Le minimum de 5daN pour les pratiques non-nautiques est-il destiné à prévenir les déclenchements intempestifs? N'est-il pas possible de concevoir un système sûr, actionné par une faible force mais ne larguant pas intempestivement?

Ça va inciter les fabricant à faire des systèmes très durs à déclencher pour couvrir les deux marchés, alors qu'une force de 1,5 dan me va très bien.

4.3.1.3.5 Capacité de fonctionnement dans les environnements physico-chimiques
Configuration de l’essai :
Le matériel est trempé par pulvérisation d’eau.
Il est placé pendant deux heures à - 18 °C.
Sans séchage, il est procédé aux essais décrits aux paragraphes 4.3.2.1.3 sous une charge de 15 dan puis sous
une charge de 2 fois le poids maximum d’utilisation préconisé par le constructeur appliquée au point d’accrochage
principal et 4.3.2.2.3 sous une charge 15 dan puis sous une charge de 1,5 fois le poids maximum d’utilisation
préconisé par le constructeur.

rahan: Le matériel ne peut pas être trempé par pulvérisation. Soit il est trempé dans l'eau, soit il est mouillé par pulvérisation.
D'autre part, si vous faites tout geler, il y a fort à parier qu'aucun système ne va fonctionner correctement. Dans tous les cas le résultat risque d'être différent suivant l'égouttage de la pièce, et sa position pendant la mise au frigo (rétentions d'eau et possibilités d'écoulement).

Ce site a été visité  fois dont cette page  fois

Accueil Météo Sécurité Planche 5ème ligne Accessoires Navigation Web Contact News